18 mois après sa disparition, les proches de Delphine Jubillar déposent des affiches dans les rues de Cagnac-les-Mines et réclament "Justice et Vérité".
Tôt ce matin du 15 juin, 18 mois jour pour jour après la disparition de Delphine Jubillar, des dizaines d'affiches ont été placardées dans les rues de Cagnac-les-Mines, dans le Tarn. "Je ne suis pas partie de moi-même, quelqu'un m'a fait disparaître. Aidez la vérité à éclater pour que la justice me soit rendue", peut-on y lire, sous la photo de l'infirmière disparue.
Une banderole, des photos et des fleurs ont également été disposées devant son domicile. A l'origine de cette initiative : des amies et une cousine de Delphine Jubillar, très mobilisées depuis sa disparition, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
Ensemble, elles ont créé une page Facebook "Soutien aux familles de Delphine Aussaguel" (NDLR : nom de jeune fille de Delphine Jubillar) et continuent de rechercher la jeune femme. Leur objectif est de trouver de nouveaux témoins pour tenter de faire avancer l'enquête, au point mort depuis la dernière audition de Cédric Jubillar, son mari.
Delphine Jubillar toujours introuvable
Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Cédric Jubillar, alerte les gendarmes de la disparition de sa femme. Depuis, l'infirmière de 33 ans (au moment de sa disparition) n'a jamais été vue.
Cédric Jubillar est, pour l'heure, le principal suspect. Il a été mis en examen pour "meurtre aggravé" le 18 juin 2021. Quatre demandes de libération ont été déposées par ses avocats. Mais avec le renouvellement de son mandat de dépôt il y a quelques jours, Cédric Jubillar reste en détention provisoire.