Figure historique de la droite et des Républicains dans le Tarn, Bernard Carayon apparaît officiellement dans l'organigramme de l'Union des droites pour la République (UDR) dirigée par Eric Ciotti.
C'est par un message publié, ce samedi 12 octobre 2024 sur le réseau social X, anciennement Twitter, que le nom de Bernard Carayon apparaît dans le nouvel organigramme de l'UDR, l'Union des droites pour la République. Après son fils Guilhem, le père claque officiellement la porte des Républicains pour le mouvement d'Eric Ciotti.
L'UDR se structure.
— Olivier FAYSSAT (@OlivierFayssat) October 12, 2024
Nous avons besoin de vous pour défendre notre identité, l'autorité de l'Etat et nos libertés.
Il est maintenant clairement établi que nous sommes la seule alliance de droite.
Adhérez sur https://t.co/bw4X8ekGYu@partiudr pic.twitter.com/VvSTGzzgCB
Un Carayon, puis deux
En haut de l'affiche, Eric Ciotti. À sa droite, dans ce nouvel organigramme de l'UDR, Guilhem Carayon désigné vice-président délégué du parti d'extrême droite. Et parmi la quinzaine de délégués nationaux figure Bernard Carayon, l'actuel maire de Lavaur dans le Tarn.
Figure emblématique de la droite, au RPR puis à l'UMP et Les Républicains, Bernard Carayon milite depuis près de 40 ans pour des alliances avec le Front, puis le Rassemblement national. Lors de la dernière campagne pour les législatives de juillet 2024, après la dissolution de l'Assemblée nationale, l'élu ne s'en cache pas. Il apporte tout son soutien à son fils Guilhem, candidat de l'alliance LR-RN investi par Éric Ciotti dans la troisième circonscription du Tarn.
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Mais le jeune Carayon, président des jeunes Républicains, est battu par au second tour par le sortant de la majorité présidentielle, Jean Terlier. Guilhem officialise son ralliement à l'Union des droites de la République fin septembre.
"La droite n'a pas vocation à être la brancardière d'Emmanuel Macron"
Dans une longue tribune, publiée dans les colonnes du Journal du Dimanche du 2 octobre 2024, Bernard Carayon s'expliquait longuement sur les raisons de son ralliement à Éric Ciotti. L'élu du Tarn estimait notamment que la droite "n'avait pas vocation à être la brancardière d'Emmanuel Macron."
Fustigeant la trahison de certains membres des LR, "ils ont fracturé notre famille politique et servi de caution à une politique qui s’avéra vite désastreuse", dit-il en évoquant des résultats désastreux à chaque scrutin dès le premier quinquennat du président de la République.
"Construisons donc l'union nationale qui relèvera notre pays", concluait alors Bernard Carayon. Le bureau de l'UDR d'Éric Ciotti compte aujourd'hui trois représentants politiques d'Occitanie : Guilhem et Bernard Carayon, et Brigitte Barèges, la députée du Tarn-et-Garonne.
