Un historien, connu pour ses travaux sur le XIXe et enseignant à la Sorbonne, critique le projet d'autoroute "Castres-Toulouse". Pour Eric Anceau, des villages sont menacés.
Les opposants à l'autoroute Castres-Toulouse ne sont pas tous Tarnais. Un historien de la Sorbonne monte au créneau. Eric Anceau est un spécialiste reconnu du XIXe siècle. Il a notamment reçu le Grand Prix de la Fondation Napoléon pour ses travaux sur le 2nd Empire. Pour Eric Anceau, le chantier autoroutier met en danger des dizaines de villages.
Nouvelle autoroute #Toulouse-#Castres des dizaines de villages de la petite Toscane française, dans le #Tarn directement menacés #PatrimoinedeFrance #A69 #ToulouseCastres #CastresToulouse pic.twitter.com/9tOETTbhCd
— Eric Anceau (@Eric_Anceau) 17 août 2018
Fin juillet, le projet a été déclaré d'utilité publique. Le nom de la future autoroute est arrêtée : l'A 69. Le doute existe s'agissant du calendrier. Deux scenarii existent. Une réalisation d'ici à 2024 ou après 2030. Mais peu importe l'échéance. Pour Eric Anceau la zone concernée par le projet et qualifiée de "petite Toscane Française" est en danger. Contacté par France 3 Occitanie, l'historien ne revendique pas une quelconque action militante : "je me contente de relayer l'information".
Ce n'est pas la première fois qu'Eric Anceau défend le patrimoine sur les réseaux sociaux.
Non à la déviation routière de #Beynac qui défigurera le panorama de l'un des plus beaux villages de France, l'une des plus anciennes baronnies du Périgord noir et la vallée de la Dordogne classée par l'Unesco#PatrimoinedeFrance pic.twitter.com/xnm3ze7r08
— Eric Anceau (@Eric_Anceau) 17 août 2018