Le collectif écologiste Les Soulèvements de la Terre annonce ce mardi 19 mars 2024 un calendrier "d'actions directes de masse" pour les prochains mois. Ils envisagent notamment une nouvelle mobilisation contre l'autoroute A69. En 2023, le gouvernement avait cherché à dissoudre le mouvement.
Le collectif écologiste les Soulèvements de la Terre, que le gouvernement a cherché à dissoudre l'an dernier annonce des actions directes de masse pour ces mois prochains, dont une mobilisation contre l'A69.
Des actions directes de masse
Le mouvement écologiste a annoncé ce mardi dans un communiqué le calendrier de sa 7ème saison d'actions directes de masse "pour la défense des terres et de l'eau": Des blocages, des occupations et désarmements sont prévus pour les 5 mois à venir
🌱 APPEL À LA SAISON 7 DES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE – PRINTEMPS/ÉTÉ 2024
— Contre Attaque (@ContreAttaque_) March 19, 2024
Un an après la manifestation de Sainte-Soline et la tentative de dissolution qui l'a suivie, les Soulèvements de la Terre continuent de se déployer.
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"D'avril à fin août", affirme le communiqué des Soulèvement de la Terre, "les rendez-vous de convergence nationale et internationale vont se succéder afin d'articuler luttes paysannes et écologistes, résistances locales et alliances pour la justice sociale".
Mobilisation contre l'A69
Ces actions vont mener les militants à converger à proximité de "Sainte-Soline, 1 an après", du 22 au 31 mars. Les Soulèvements de la Terre prévoient également une mobilisation en mai à Gennevilliers contre un projet de plateforme logistique ou encore un retour en juin sur le chantier de l'autoroute A69 entre Castres et Toulouse.
Malgré plusieurs décisions de justice défavorables, les opposants à l'autoroute Castres-Toulouse, restent mobilisés sur le site de la Crem'Arbres. Et depuis ce lundi deux militants écologistes occupent un arbre près du Parlement européen à Bruxelles.
En 2023, Le gouvernement avait engagé une procédure de dissolution du collectif des Soulèvements de la Terre, à la suite des affrontements de Sainte-Soline. Mais le Conseil d'Etat avait annulé cette décision, estimant "qu'aucune provocation à la violence contre les personnes ne peut être imputée aux Soulèvements de la Terre".