A l'initiative du collectif citoyen Projet Silva, une nouvelle forêt indigène va être implantée à Cadalen. C'est la quatrième du genre dans le Tarn. Elle permettra de renforcer la biodiversité tout en prenant en compte l'environnement existant sur place. Début des plantations fin novembre.
Comme chaque année, une nouvelle forêt indigène va être plantée dans le Tarn. Après Le Garric, Valdériès et Parisot, c'est cette fois à Cadalen que le collectif citoyen Projet Silva va planter ce type de forêt. Le but de l'opération : enrichir la biodiversité en respectant l'environnement existant. Cela se déroulera sur un espace rural privé non-exploité. "On va planter des essences d'arbres historiquement présentes sur le territoire depuis au moins 2 000 ans" indique Yann Roques, membre du collectif. "C'est-à-dire des espèces plus méditerranéennes comme le chêne vert ou le cormier".
Laisser faire la nature
La plantation s'inspirera de la méthode Miyawaki, "en disséminant des d'essences d'arbres variées, selon leurs tailles" ajoute Yann Roques. Et ce sans que l'homme n'intervienne dans le processus d'évolution. "Si des arbres meurent, ce n'est pas grave, c'est la nature" assure Yann Roques. "Ceux qui survivent sont ceux qui s'adaptent le mieux aux conditions météos du moment". Fleurs et animaux vont également apparaître avec notamment des insectes, des papillons et des gibiers.
5 000 arbres sur 5 000 mètres carrés
L'objectif est de planter 5 000 arbres sur une parcelle de terre d'environ 5 000 mètres carrés. Un objectif qui sera ou non rempli en fonction du montant récolté via une cagnotte participative, sachant que deux euros permettent de planter un arbre. À la date du 5 septembre 2022, 1850 euros ont déjà été recueillis. La cagnotte est ouverte jusqu'à la mi-octobre.
"Tout le monde peut venir planter"
Le début de la plantation s'effectuera le week-end du 26-27 novembre. La durée dépendra du nombre d'arbres à planter : plus il y en a et plus la durée de plantation s'étendra. "Tout le monde est invité à venir planter avec nous" conclue Yann Roques, impatient de (re)voir son projet (re)démarrer.