Un ophtalmo et un pharmacien d'Albi jugés pour homicide involontaire après la mort d'un patient

Les deux praticiens seront jugés en octobre prochain pour la mort d'un homme de 35 ans après une erreur de prescription en 2014. 

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La garde à vue de médecins et pharmaciens, comme elle s'était produite en 2015 dans le Tarn, est rare. Leur renvoi en correctionnelle pour homicide involontaire l'est encore plus.

Un ophtalmologiste et un pharmacien albigeois seront en effet jugés pour homicide involontaire le 16 octobre prochain a-t-on appris auprès du tribunal de grande instance d'Albi. Leur procès fait suite à la mort d'un patient fin 2014 après une erreur de prescription.

Les deux hommes avaient été placés en garde à vue en mars 2015 à Albi, ainsi qu'un médecin généraliste. L'avocate de la famille de la victime, Maître Jehanne Collard avait alors parlé d'une "succession accablante de négligences". 

David Combes, âgé de 35 ans, père de deux enfants et habitant Arthès, dans le nord du Tarn, souffrait d'une infection à l'oeil. "L'ophtalmologue lui avait "filé" des antibiotiques, des vitamines et lui avait dit que son infection était probablement liée à une toxoplasmose quand il était enfant", avait affirmé l'avocate de la famille en 2015, mais le spécialiste s'est "trompé entre les doses" de vitamines et de Malocide. Selon elle, la victime avait eu "des malaises très sévères" mais le médecin généraliste puis l'ophtalmologue lui avaient dit de poursuivre son traitement.

Hospitalisé dans un état critique à Albi puis Castres, le patient était décédé. Les deux praticiens devront donc répondre de leurs actes en octobre prochain et expliquer comment une inversion de prescription a pu être à la fois réalisée par le médecin et confirmée par le pharmacien. La famille de la victime s'est constituée partie civile. 
 

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