La commission en charge du dossier Sivens, regroupant 51 membres, s'est réunie ce lundi matin dans le Tarn pour trouver un consensus sur le projet d'irrigation du bassin du Tescou.  Elle a validé le principe de la création d'une retenue d'eau sous condition d'une étude sur les besoins en eau.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Près de cinq ans après la mort de Rémi Fraisse, l'instance de co-construction (ICC), regroupant élus locaux, associations environnementalistes et agriculteurs, s'est réunie ce lundi matin à Sivens pour une énième réunion afin de trouver un consensus sur le projet très controversé d'irrigation du bassin du Tescou. Après plusieurs heures de débats, les 51 membres ont réussi à trouver un consensus.

Ils se sont mis d'accord sur plusieurs points. Ils ont confirmé le déblocage de plusieurs réserves collinaires pour aider les agriculteurs. Mais surtout, ils ont acté le principe de la création d'une retenue d'eau dans le haut bassin du Tescou. Elle pourra être d'une capacité maximum de 1 million de m3. Mais ce projet sera réalisable, si et seulement si, une étude sur les besoins en eau le justifie. Cette étude sera diligentée par l'Agence de l'eau d'ici deux mois.

Quels sont les besoins en eau ?

Car c'est bien ça le noeud du problème. Les défenseurs de l'environnement critiquent l'absence de chiffres sur les besoins en eau des agriculteurs. Pourtant, une étude existe, elle a été diligentée par la FNSEA. Mais pour les écologistes, le texte n'est pas objectif et il surévalue les besoins des agriculteurs. 
 

Les options ?


Les acteurs de cette commission avaient le choix entre deux options. La première (validée) prévoit une retenue d'eau en amont de la rivière Tescou à 300 mètres du projet initial. Un projet qui aurait moins d'impact sur la zone avec une capacité de 700.000 à 1 million de m3. 

La seconde, portée par les défenseurs de l'environnement, prévoit une captation de l'eau du Tarn acheminée par des canalisations. Mais cette option ne satisfait pas les agriculteurs car elle ne serait pas adaptée à leurs besoins en irrigation. 

Difficile de savoir quand un ouvrage sortira de terre puisque cette réunion repousse une nouvelle fois le projet de barrage sur la zone du Tescou. 

Le reportage de France 3 Occitanie :
 

 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information