2018 a été un grand cru pour la production d’hydroélectricité dans le Tarn. En raison de fortes pluies, les 15 centrales du département ont fonctionné à plein régime, comme celle d'Arthès, qui permet de produire l'équivalent des besoins énergétiques d'une ville comme Albi.
Trop de pluie en 2018 ? Au goût de certains Tarnais certainement...mais à la centrale hydroélectrique du saut de Sabo on se réjouit de ces précipitations généreuses.
Les deux engins qui permettent de traiter le flot continue du Tarn ont permis de produire l'an dernier l'équivalent de la consommation électrique d'une ville de 950 000 habitants.
" A la moitié de l'année nous avions déjà réalisé 100% de la production annuelle habituelle", se félicite Pascale Sautel Directrice EDF Hydro Tarn.
Un quart des besoins du département couverts
L'énergie produite dans le Tarn est redistribuée dans tout le pays et permet aussi de couvrir un quart des besoins du Tarn. Car le département compte pas moins de 15 centrales.
Au coeur de ces centrales, deux gigantesques turbines transforment l'énergie de pression en énergie mécanique, qui elle même est convertie en énergie électrique. Un système totalement automatisé, qui traitent les arrivées hydrauliques 24H/24.
"Actuellement, un seul groupe fonctionne car le débit de la rivière est de 40m3 par seconde mais nous avons capacité supérieure", explique Pierre Astorg Responsable Centrale hydroélectrique Saut de Sabo.
Les principaux producteurs d'hydroélectricité sont la Chine (28,5 %), le Canada (9,6 %), le Brésil (9,6 %) et les États-Unis (7,7 %), dont les barrages figurent parmi les plus puissants.
Voici le reportage d'une de nos équipes tournées à la centrale du Saut de Sabo à Arthès.