Le troisième jeudi du mois de novembre, Gaillac débouchera ses vins primeurs. L'appellation produit 90% de rouge et 10% de blanc. Des vins qui viennent tout juste d'être embouteillés et qui n'attendent plus que le lancement officiel de l'évènement.
"Il faut qu'il laisse une impression assez franche, qu'il n'y ait pas de tanin, pas de sécheresse, qu'il laisse une impression de plaisir" explique Françine Calmels, oenologue au laboratoire départemental de Gaillac, au cours d'une dégustation au domaine de Laroque. "Quand on déguste un primeur, on recherche un vin qui soit souple, gouleyant, il faut qu'on est envie de le déguster."
Donner envie grâce à un jus plus léger qu'un vin classique et grâce aussi à un prix attractif. Le vin primeur est destiné à être consommé dans les mois qui suivent sa récolte. Il sert aussi souvent de produit d'appel aux vignerons pour faire la promotion de leurs autres vins. Dans les vignobles du Gaillacois, l'heure est à la mise en bouteilles du millésime 2018 du Gaillac primeur. Un cru qui s'annonce particulièrement réussi cette année grâce à d'excellentes conditions climatiques.
Sortie prévue, comme chaque année, le troisième jeudi de novembre. L'an dernier, un peu plus de 500 000 bouteilles de Gaillac primeur ont été produites par une quarantaine de producteurs du Gaillacois.
Voir ici le reportage de Cécile Fréchinos et Corinne Carrière :