A la mort de son mari il y a quelques mois, Olfa Taghouti s'est retrouvée seule avec ses deux enfants à devoir gérer le restaurant familial, La Fontaine, à Graulhet (Tarn). Un défi qui lui paraissait insurmontable, mais c'était sans compter sur la volonté d'une cinquantaine de bénévoles.
Une belle histoire de solidarité à Graulhet dans le Tarn. Après la mort de son mari au printemps dernier, Olfa Taghouti n'avait plus les moyens de tenir seule le restaurant dans lequel elle travaillait avec son époux. Des voisines, clientes et amies se sont aussitôt mobilisées bénévolement et elles ont serré les coudes pour l'aider à traverser l'épreuve. Le restaurant revit grâce à quelques ingrédients essentiels : amitié, solidarité, don de soi et envie.
Annie Clavel, la boulangère, fait partie d'une grande chaîne de solidarité. À Graulhet (Tarn) depuis 6 mois, elle est l'une des bonnes fées de ce restaurant en offrant quelques baguettes chaque matin. Après la mort de son mari, Olfa a repris les rênes de l'établissement et ce n'était pas gagné. Carole pour les papiers, Valérie pour les légumes frais et toutes les autres bénévoles, la bande de voisines s'est vite mobilisée pour rendre ce projet possible pour veiller sur Olfa et ses deux enfants. Elles se sont vite retrouvées à une cinquantaine : des femmes, mais aussi des hommes.
Grace a cette chaîne humaine, Olfa peut enfin se projeter pour vivre de sa cuisine. Une belle fable des temps modernes dans cet endroit qui porte bien son nom, le restaurant La Fontaine !
Reportage d'Hélène Jacques et Véronique Galy de France 3 Tarn