Castres a réussi un grand coup dans la course à la qualification pour la phase finale de Top 14 en s'imposant dimanche après-midi à La Rochelle (26-18), un de ses concurrents directs désormais distancé.
Castres, 8e à l'entame de cette antépénultième journée, s'est imposé dimanche après-midi à La Rochelle (26-18), un de ses concurrents directs désormais distancé.
Déterminé, sûr de ses forces et de son rugby, le Castres Olympique bénéficie aussi du revers surprise de Pau samedi à domicile contre Agen, pour réintégrer le Top 6 et conserver son destin qui le verra croiser Toulon puis Oyonnax.
Pour les Maritimes qui pouvaient écarter un rival en cas de succès, le coup est rude mais finalement logique tant ils se sont montrés impuissants face à la défense tarnaise agressive et accrocheuse qui n'a cédé que deux fois sur deux essais en force de Boughanmi.
Insuffisant pour inverser le cours de ce match capital où l'expérience des phases finales a peut-être joué en faveur des hommes de Christophe Urios qui confirment leur bon deuxième acte observé face à Toulouse le week-end dernier.
Ceux qui espéraient voir la furia rochelaise accompagner le début de match ont sûrement été déçu. A la place, c'est plutôt Castres qui a tiré son épingle du jeu en étant d'abord mal récompensé - deux pénalités sur les poteaux d'Urdapilleta et Caminati - alors que Bales réglait bien sa mire (3-0, 16).
Pas de quoi décourager Kockott et ses hommes, qui repoussaient les assauts locaux, avant de voir Tulou entamer une course destructrice sur 25 mètres qui se terminait dans l'enbut avec cinq défenseurs renversés (30).
Le retour des vestiaires était rochelais avec Bales récompensant les siens (6-10, 44) et même si Urdapilleta claquait un drop, l'apport du banc jaune et noir, et notamment Boughanmi et Amosa, donnait un second souffle aux hommes de Patrice Collazo.
Le premier nommé concluait en force (58) mais ces intentions n'avaient pas de suite. Castres se rebiffait et Dumora, après avoir feinté un drop, s'en allait dans l'intervalle et servait comme à la parade son ailier Batlle (11-20, 61).
La course poursuite reprenait de plus belle après une nouvelle pénalité de l'ouvreur argentin du CO et Boughanmi encore lui perçait de nouveau le rideau visiteur pour remettre les siens à portée (18-23, 74).
En vain, car la maîtrise du final demeurait tarnaise, avec une succession de pick and go débouchant sur une dernière pénalité d'Urdapilleta à l'ultime minute qui privait son hôte du jour du bonus défensif.