Deux ex-militaires blessés dans une bagarre à Castres : ce que l'on sait

Blessés, les deux hommes ont témoigné avoir été pris à partie dimanche matin par une vingtaine de personnes : contrairement à leurs premières déclarations, il s'avère qu'ils ne sont plus militaires et ne portaient pas de signe distinctif. 

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Deux hommes, qui effectuaient leur footing dimanche matin à Castres ont indiqué avoir été agressés, molestés et blessés par un groupe d'une vingtaine de personnes dans le quartier d'Aillot, selon une information de France Info.

Les agresseurs auraient reconnus leur tenue militaire. La situation a ensuite dégénéré en bagarre et c'est au cours de cette rixe que les deux hommes ont été roué de coups à l'aide de pierres, de barres de fer et de manches de pioches. 

Tous deux souffrent de multiples contusions mais leurs jours ne sont pas en danger. Une enquête a été ouverte et confiée à la police de Castres. Selon nos informations, des auditions étaient en cours lundi matin. 

Interrogé par France 3, l'Etat-Major du "8" indique que, contrairement à leurs premières déclarations, les deux hommes n'appartiennent plus au 8ème RPIMa de Castres, ne sont plus militaires et ne portaient aucun signe d'une quelconque appartenance à l'armée. La bagarre aurait eu lieu en raison d'un différend privé et sans lien avec l'armée.

En 2016, un militaire du 8ème RPIMA avait été blessé à coups de cutter dans une rixe, alors qu'il effectuait une marche d'entraînement à Saint-Julien-du-Puy (Tarn). Il avait dans un premier temps indiqué que son agression était liée à son statut de militaire et que ses agresseurs avaient évoqué les frappes françaises en Syrie, avant... de se rétracter et reconnaître avoir avoir menti : ses blessures étaient liées à un différend sur fonds de trafic de stupéfiants ! 

Enfin, en mars dernier, un jeune homme de 18 ans avait foncé en voiture sur un groupe de parachutistes du 8ème RPIMA de Castres, "pour rigoler". Il avait été condamné à 10 mois de prison dont 4 ferme. 

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