La préfecture du Tarn a décidé d'ouvrir une enquête administrative sur les conditions de travail au pôle funéraire de l'Albigeois. De son côté, la direction sort de son silence pour la première fois depuis le début la fin août.
Une enquête administrative a été ouverte sur les conditions de travail au pôle funéraire de l'Albigeois. La DIRECCTE, la directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi a été saisie du dossier.
Fin août, des salariés ont en effet dénoncé des faits de harcèlement moral et des pratiques "portant atteinte à la dignité des défunts". Des plaintes ont été déposées, plaintes qui ont été classées sans suite par le procureur.
Depuis 4 salariés ont reçus une convocation à un entretien préalable de licenciement avec mise à pied, alors même qu'un audit a été décidé par le conseil d'administration dans lequel la municipalité d'Albi est majoritaire. Audit auxquels ces employés, ceux-là même qui avaient dénoncé les faits, ne pourront donc pas participer en théorie.
Depuis le début de l'affaire, la direction est restée silencieuse. Ce matin, dans un communiqué adressé à la presse, elle a indiqué organiser une conférence de presse vendredi : "le moment est venu de retrouver non seulement la sérénité qui n’aurait jamais dû quitter l’entreprise, mais encore de rétablir sa réputation actuellement mise à mal. (...) Le classement sans suite de ce dossier permet maintenant de corriger l’image de l’entreprise et de mette un terme à toutes les rumeurs infondées qui circulent à son sujet."