Pour sa 71ème édition, le Grand Prix d'Albi se réoriente

Le Grand Prix d'Albi a redessiné son programme pour sa 71ème édition. A défaut d'accueillir encore les formules GT, il s'oriente vers un esprit plus festif avec des courses historiques. Il mise aussi sur l'innovation avec le premier salon français consacré à l'hydrogène.

Exit le GT Tour, trop coûteux. Place aux voitures historiques et à l'innovation. La 71ème édition du Grand Prix d'Albi s'est ouverte vendredi sur le circuit du Séquestre et elle ne ressemblera pas aux précédentes. 
Faute d'homologation de la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA), la direction du circuit d'Albi a décidé cette année d'abandonner le GT Tour et ses grosses cylindrées, Bernard Gonella, le directeur du circuit d'Albi l'expliquait vendredi sur l'antenne de France 3 Midi-Pyrénées : "nous ne pouvons plus recevoir les épreuves du GT que nous avions connues par le passé car notre circuit n'a pas l'homolagtion FIA. Pour réaliser une homologation FIA sur le circuit d'Albi, l'investissement serait de l'ordre de 2 à 3 millions d'euros."
Faute de moyens, il a donc fallu se réorienter. Le circuit d'Albi accueillera donc jusqu'à dimanche des courses plus festives et des voitures historiques avec des courses des Formula Classic, de Legend Cars et de Caterham.

Le premier salon français consacré à l'énergie de l'hydrogène

Le circuit d'Albi mise aussi sur l'innovation en accueillant pendant le Grand Prix le premier salon français consacré à l'énergie hydrogène : hyvolution.
Voyez le reportage de Miryam Brisse et Nicolas Bonduelle:
Une activité de recherche et développement sur l'hydrogène existe déjà depuis plusieurs années sur le circuit d'Albi. Et ce n'est qu'une étape, comme le souligne Bernard Gonella : "Nous souhaitons que le site du circuit d'Albi soit le premier circuit de France en matière de développement économique sur la matière hydrogène". Une bonne façon peut-être de se réinventer.

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