"Une intime conviction", le film inspiré de l'affaire Viguier sort sur les écrans de cinéma le 6 février. Le comédien Laurent Lucas interprète le rôle du professeur de droit qui avait été poursuivi pour le meurtre de sa femme et acquitté.
L'affaire Viguier avait déjà fait l'objet d'un téléfilm. Cette fois l'histoire est à voir sur grand écran. "Une intime conviction" sortira au cinéma le 6 février.
On retrouve tous les protagonistes de cette affaire et notamment Jacques Viguier joué par Laurent Lucas et Maitre Eric Dupond-Moretti (l'acteur Olivier Gourmet). Le procès est vécu du point de vue de Nora (interprétée par Marina Foïs) dans le public de la cour d'assises.
L'affaire Viguier
L'affaire Viguier remonte à l'année 2000. Le 1er mars de cette année là, Jacques Viguier professeur de droit à Toulouse signale la disparition de sa femme Suzy. Très rapidement, la police le soupçonne. Le couple était en train de se séparer. Jacques Viguier s'était débarrassé du matelas sur lequel dormait sa femme.En avril 2009, lors d'un procès devant les assises de Haute-Garonne, il est acquitté. En mars 2010, 10 ans après la disparition de Suzy Viguier, son mari Jacques est une nouvelle fois acquitté en appel en devant la cour d'assises du Tarn.
Le synopsis
"Depuis que Nora a assisté au procès de Jacques Viguier, accusé du meurtre de sa femme, elle est persuadée de son innocence. Craignant une erreur judiciaire, elle convainc un ténor du barreau de le défendre pour son procès en appel. Alors que l’étau se resserre autour de celui que désormais tout accuse, la quête de vérité tourne à l'obsession."Voir la bande annonce
"L'emprise de la conviction sur la raison"
Le film réalisé par Antoine Raimbault a été en partie tourné à Toulouse à la fin de l'année 2017.Pour le réalisateur, il s'agit d'inviter le spectateur à la réflexion. Dans sa note d'intention, Antoine Raimbault explique que "le film respecte scrupuleusement ce qui s’est dit aux audiences et dans les écoutes téléphoniques."
"Peu importe l’absence de preuve, une fois qu’elle s’est insinuée, la conviction emporte tout. C’est précisément de cette mécanique obscure que le film traite : l’emprise de la conviction sur la raison."
Voir un extrait du film qui sortira le 6 février prochain