Toulouse : pas de peine requise contre Céline Boussié, "lanceuse d'alerte" de l'IME de Moussaron

Jugée à Toulouse ce mardi après la plainte en diffamation de son ex-employeur pour avoir dénoncé les mauvais traitements à l'IME de Moussaron dans le Gers, Céline Boussié sera fixée sur son sort le 21 novembre mais le procureur n'a pas requis de peine. 

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Céline Boussié saura le 21 novembre prochain si le tribunal correctionnel de Toulouse la condamne pour diffamation envers l'Institut Médico-Educatif (IME) Moussaron à Condom (Gers) qui avait porté plainte contre elle après qu'elle ait dénoncé des faits de maltraitance sur des enfants et adolescents polyhandicapés du centre.

Mais à l'audience, le procureur n'a pas requis de peine à l'encontre de la "lanceuse d'alerte" et "s'en remet à la décision du tribunal". Cela pourrait conduire à une relaxe, une victoire pour les soutiens de Céline Boussié.

Ex-salariée de l'IME pendant 5 ans, Céline Boussié milite pour la reconnaissance du statut de "lanceur d'alerte" dans le domaine de la santé et du social. Militante politique (elle a été candidate de la France Insoumise aux dernières législatives dans le Lot-et-Garonne dont elle est originaire), elle a reçu le soutien de Jean-Luc Mélenchon. 
D'autres militants, de la France Insoumise, de la CGT ou d'autres organisations, des personnalités étaient réunis ce mardi devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour la soutenir dans son combat. Environ une centaine de personnes.

Céline Boussié est poursuivie pour avoir dénoncé dans la presse les conditions de vie des jeunes handicapés hébergés et soignés à l'IME de Moussaron. Pourtant, après ses déclarations, une enquête avait été ouverte et l'établissement avait été provisoirement placé sous tutelle par le gouvernement de l'époque. 
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