Pourquoi les victimes de Merah à Toulouse et Montauban n'ont pas été citées lors de l'hommage aux victimes du terrorisme

La mère d'Imad Ibn Ziaten s'est émue qu'aucune référence n'ait été faite lors de la cérémonie, présidée par Emmanuel Macron, aux victimes de Mohammed Merah. Explications.

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Il n'y a pas de petites ou de grandes victimes. Il n'y a que des victimes et pourtant, étrangement, aucune référence n'a été faite à celles tombées sous les balles de Mohammed Merah en mars 2012 à Toulouse et Montauban : un étrange "oubli" lors de la cérémonie d'hommage national, présidée mercredi 19 septembre par Emmanuel Macron aux Invalides.

Latifa Ibn Ziaten, maman d'Imad, la première victime de Merah, qui s'est émue de cet oubli, sur son compte Twitter mercredi soir, indiquant être "très affectée" : 

  Aucune référence n'a en effet été faite aux victimes de Mohamed Merah. Un étrange oubli ? "Pas du tout, répond l'association française des victimes du terrorisme (AFVT), organisatrice de la cérémonie. Chaque année nous citons les victimes des attentats des dates anniversaires des 40 ans, 30 ans, 20 ans, 10 ans, 5 ans et ceux de la dernière année. Mercredi, on a donc parlé des victimes de 1978, 1988, 1998, 2008 et entre septembre 2017 et septembre 2018. Comme les attentats de Merah ont été commis en 2012, les victimes n'ont pas été citées nommément, comme ce fut le cas l'an passé pour les 5 ans, mais notre président a tout de même évoqué l'ensemble des victimes". 

Visiblement, les organisateurs n'avaient pas prévenu les familles des victimes de Merah de cette subtilité.

Lors de cette cérémonie, le Président de la République a annoncé la création d'un musée-mémorial aux victimes du terrorisme et une meilleure prise en charge, notamment psychologique pour les proches et les blessés. 

En 2015, l'ancien président Nicolas Sarkozy avait déjà provoqué la colère des famille en indiquant qu'il n'y avait pas eu d'attentat terroriste en France durant son quinquennat. En 2016, alors que ses anciens ministres Eric Woerth et Brice Hortefeux avaient repris cette thèse, Nicolas Sarkozy avait profité d'une visite en Aveyron pour clore la polémique et reconnaître que l'affaire Merah est bien un attentat terroriste.
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