Affaire des chauffeurs : Patrick Balkany convoqué par la police judiciaire à la mi-septembre

L’édile de Levallois-Perret confirme être convoqué par la police judiciaire, qui le soupçonne d'avoir employé des chauffeurs de sa mairie à des fins personnelles. Il sera entendu à la mi-septembre soit en audition libre, soit en garde à vue.

Alors qu’il attend un jugement le 18 octobre dans son procès pour blanchiment à grande échelle, et un autre le 13 septembre dans son procès pour fraude fiscale, Patrick Balkany a confirmé mardi être convoqué par la police dans un autre dossier : l’affaire des chauffeurs.L’édile de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, est soupçonné d’avoir employé des chauffeurs de sa mairie à des fins personnelles. Une instruction – toujours en cours – a été lancée par le parquet de Nanterre en janvier 2014, après l’ouverture un an et demi plus tôt d’une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics.Cette procédure avait été initiée suite à l’envoi au parquet d’une lettre anonyme, dénonçant des dérives dans le fonctionnement de la police municipale de la municipalité.
 

Balkany déjà condamné en 1996 pour avoir utilisé des employés municipaux à des fins personnelles

Des syndicats avaient quelques mois plus tard critiqué l'utilisation par Patrick Balkany et sa femme Isabelle Balkany, également première adjointe, de deux policiers comme chauffeurs privés. Et ce, entre autres lors de vacances aux Antilles.Le maire s'était ensuite défendu sur son compte Facebook, après des perquisitions de la police judiciaire à l'hôtel de ville de Levallois en 2013 : « Un policier municipal est, en toute légalité et conformité administrative, détaché au cabinet du maire pour assurer les fonctions de chauffeur de sécurité… Lors de ses vacances, je l'ai invité une fois, bien entendu sur mes deniers personnels, dans une maison louée à Saint-Martin ». Son épouse avait, elle, assimilé l’affaire à un « un règlement de comptes » au sein de la police municipale.A noter que Patrick Balkany avait déjà été condamné en 1996 à 15 mois de prison avec sursis et deux ans d'inéligibilité, pour avoir utilisé trois employés municipaux exclusivement occupés à le servir dans son appartement et sa résidence secondaire. Pour ce qui est de sa convocation par la PJ, le maire pourrait être entendu en audition libre ou en garde à vue.
 
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