Agriculteurs en colère : la filière bio, dernière défenseuse des normes environnementales ?

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Frédéric Frings s'occupe de sa récolte dans la ferme familiale
Agriculteurs en colère : la filière bio, dernier bastion des normes environnementales ? Reportage de Marion Lompageu, Philippe Aliès, Cécile Claveaux / O. Razanatsimba ©France 3 PIDF

On les entend moins dans les cortèges mais la fédération nationale de l'agriculture biologique lance elle aussi un cri d'alarme. Dans ce secteur, les producteurs ont fait le choix de respecter des normes très exigeantes même si, avec l'inflation, vivre de leur production devient de plus en plus difficile.

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À Cossigny (Seine-et-Marne), Frédéric Frings est maraîcher bio depuis 13 ans dans la ferme familiale. Il ne comprend pas la colère des agriculteurs, lui qui s'est imposé des règles : "Quand on entend parler de la quantité de produits phytosanitaires qu'on peut retrouver dans l'eau [...], il y a quand même une pollution ambiante avec ces produits-là qui justifie qu'on ait des normes un peu contraignantes".

Frédéric Frings s'occupe de sa récolte dans la ferme familiale © France 3 PIDF

Les Français mettent seulement 6% d'aliments bios dans leur assiette. Depuis quatre ans, la filière est en crise. "Jusqu'au début de l'épisode covid, on a eu une très forte demande de produits bios. Les consommateurs étaient très demandeurs et venaient beaucoup sur la ferme pour acheter des produits. Depuis, la demande diminue avec les crises de pouvoirs d'achat".

> CARTE. Agriculteurs en colère : vers un blocus de la capitale, la FDSEA d'Île-de-France annonce 5 barrages autour de Paris à 14 heures

"On ne vit pas de notre métier"

Ce quadragénaire rejoint la colère des agriculteurs conventionnels sur un point : la rémunération de leur travail. "Le problème de l'agriculture c'est qu'on ne vit pas de notre métier. Les agriculteurs, leur problème, c'est de gagner suffisamment d'argent pour manger". 

Comme ses collègues, Frédéric souffre de la crise du bio et a du mal à se dégager un salaire © France 3 PIDF

Pour le moment, Frédéric ne pense pas rejoindre les blocus prévus en Île-de-France, il préférerait une meilleure application des lois EGalim qui sont censées protéger le revenu des agriculteurs face aux distributeurs. 

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