Européennes : ce qu’il faut savoir pour voter à Paris et en Île-de-France

Les citoyens français sont invités à élire leurs représentants au Parlement européen ce dimanche. Taux de participation, horaires des bureaux de vote, têtes de liste franciliennes, résultats il y a 5 ans... On fait le point sur les élections en région parisienne.

Les bureaux de vote ont ouvert à 8h ce dimanche matin en région parisienne, comme dans le reste de la France, pour participer à l’élection des 79 futurs députés français qui siégeront au Parlement européen jusqu’en 2024.A 20h, le taux de participation était de 50,5 % en France métropolitaine selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria. Au niveau national également, il y a cinq ans, le taux s’élevait à 42,43 %, à titre de comparaison.Pour voter à Paris et en Île-de-France, les bureaux de vote sont ouverts jusqu’à 20h. A noter d'abord que, comme d’habitude, la carte d’électeur n’est pas nécessaire le jour du vote. Il faut ceci dit se munir d’une pièce d’identité, et bien vérifier son inscription et son lieu de vote.

Les 34 listes en lice sont nationales. Et alors que le vote pourrait prendre une allure de test pour le président Emmanuel Macron avec le mouvement des gilets jaunes, le Rassemblement national et la République en marche pourraient se retrouver au coude-à-coude d’après les derniers sondages relayés cette semaine. Concentrons-nous ceci dit sur la campagne du point de vue de l'Île-de-France.

Jordan Bardella (RN) et François-Xavier Bellamy (LR), deux hommes politiques made in Île-de-France

On peut d'abord noter quelques hommes politiques franciliens parmi les têtes de liste. Jordan Bardella, conseiller régional d'Île-de-France depuis 2015 et né à Drancy (Seine-Saint-Denis), mène la liste RN et François-Xavier Bellamy, adjoint au maire de Versailles depuis 2008, a lui pris la tête de la campagne de Les Républicains.Pour ce qui est des règles, il s'agit d'un scrutin universel direct à un tour. Les élections européennes correspondent à une proportionnelle à la plus forte moyenne, et il faut par ailleurs impérativement franchir les 5 % de suffrages exprimés pour obtenir des sièges.

On note cette année plusieurs nouveautés. Outre des règles de non-cumul (il est désormais interdit d’avoir à la fois un mandat européen et d’être élu parlementaire au niveau national ou bien d’être à la tête d’un exécutif local), la France doit obtenir cinq eurodéputés français de plus avec le Brexit.

En 2014, la droite était en tête en Île-de-France, juste devant l’extrême droite

Mais la principale évolution reste le passage à des listes nationales. En 2014 en effet, on comptait au contraire huit circonscriptions régionales.

Il y a cinq ans, 3 152 285 Franciliens s’étaient déplacés pour voter. Sur les 8 087 036 inscrits d’alors, l’abstention était montée à 61,02 % dans la région. Parmi ces votants, 1,84 % d’entre eux avaient voté blanc et 0,89 % des bulletins déposés étaient nuls.

Toujours en 2014, parmi 31 listes à l’époque, celle de l’UMP était arrivée en tête avec 21,79 % des suffrages exprimés et 4 sièges. Le Front national avait obtenu 3 sièges (17,00 %), l’alliance entre le Parti socialiste et le Parti radical de gauche 3 sièges également (14,28 %), la liste UDI-MoDem 2 sièges (11,99 %), EELV 2 sièges (9,68 %) et enfin le Front de gauche 1 siège (6,48 %).
 
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