Perquisition agitée à LFI à Paris : Mélenchon condamné à 3 mois de prison avec sursis et 8.000 euros d'amende

Le leader de LFI était poursuivi pour actes d'intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l'autorité publique, rébellion et provocation. Certains de ses proches ont aussi été condamnés.

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Pendant son procès, Jean-Luc Mélenchon avait martelé être victime d'un "procès politique". Le leader de La France Insoumise a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 8.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Bobigny.

Il était poursuivi pour actes d'intimidation envers un magistrat et un dépositaire de l'autorité publique, rébellion et provocation lors d'une perquisition houleuse au siège de son parti en octobre 2018.

 

Les juges ont suivi les réquisitions du parquet

Certains de ses proches ont aussi été condamnés : Manuel Bompard à 7.000 euros d’amende, Bastien Lachaud à 6000 euros, Bernard Pignerol à 8000 euros et Muriel Rozentfeld à 2.000 euros. Alexis Corbière a lui été relaxé.

Lors de l'audience de deux jours fin septembre, le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis à l'encontre de M. Mélenchon, estimant qu'il avait mené un acte de résistance violente avec usage de la force.

Le parquet avait aussi demandé 8.000 euros d'amende pour M. Mélenchon, les députés Alexis Corbière et Bastien Lachaud et l'eurodéputé Manuel Bompard, 10.000 euros contre le président de l'association "L'Ere du peuple" Bernard Pignerol et 2.000 euros contre l'attachée de presse du mouvement. 

Deux enquêtes du parquet de Paris

Le 16 octobre 2018, policiers et magistrats étaient venus mener une perquisition au siège de LFI dans le cadre de deux enquêtes préliminaires du parquet de Paris, l'une sur les comptes de la campagne présidentielle de 2017 et sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés de LFI - confiées depuis novembre à des juges d'instruction.

Plusieurs membres de la France insoumise s'étaient interposés et Jean-Luc Mélenchon avait bousculé un représentant du parquet et un policier, appelle ses lieutenants à "enfoncer la porte" pour entrer dans les locaux où la perquisition était en cours, criant "la République c'est moi" ou encore "ma personne est sacrée".
 
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