Selon BFMTV, six mois après la découverte des ossements du petit Émile au Haut-Vernet, l'hypothèse criminelle n'est pas écartée et les auditions se poursuivent. Des caméras thermiques ont été placées à l'endroit où le corps du garçonnet a été retrouvé en mars dernier.
Près de six mois après la découverte des ossements du petit Émile, l’enquête sur la mort du garçonnet se poursuit et le procureur de la République Jean-Luc Blachon assure auprès de nos confrères de BFMTV que "l’hypothèse criminelle est toujours d'actualité".
Le dossier reste "très actif" indique le magistrat, tout comme les expertises génétiques. Le laboratoire privé de Bordeaux du professeur Christian Doutremepuich, grand spécialiste de l'ADN, s’est vu confier de nouvelles expertises génétiques. Le rapport de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) sur les premières expertises génétiques est lui toujours attendu.
Des auditions à venir
De nouvelles auditions ont été menées récemment et d’autres devraient se dérouler prochainement, affirme BFMTV, même si "à ce stade, aucune garde à vue n’a eu lieu" précise le parquet d'Aix-en-Provence.
Des caméras ont été installées par les enquêteurs fin juin dans la forêt du haut Vernet, sur les lieux de la découverte du corps, avec pour objectif d’observer l’activité de la faune et de la flore. Il s’agit notamment de s'assurer du passage d'éventuels animaux à l’endroit où l'enfant a pu s’arrêter et corroborer ou écarter la thèse d’une intervention animale.
Des zones d'ombre demeurent
Pourquoi tous les ossements d'Émile n'ont pas été retrouvés ? Pourquoi cette découverte est-elle apparue si tardivement ? D'après Le Figaro, qui cite des sources proches de l'enquête, les habits de l'enfant ont été découverts en parfait état. Ses chaussures étaient dépourvues de lacets.
Si un animal s'était attaqué à l'enfant, comment se fait-il que des vautours n'aient pas été aperçus autour des lieux, alors que tout le hameau guettait le moindre indice ?
Une autre zone de flou tient aux deux derniers témoins qui ont vu l'enfant. L'un l'a vu se diriger vers le haut du hameau, l'autre vers le bas. Les deux témoins se sont finalement accordés sur une seule version : Émile s'est dirigé vers le bas du hameau, pas en direction de la cabane évoquée par le maire.
Plus d'un an après le drame, le mystère reste entier.