Les candidats à l'élection présidentielle doivent récolter 500 parrainages pour pouvoir se présenter au scrutin. Christian Estrosi, Hubert Falco et Joseph Segura ont déjà apporté le leur à Emmanuel Macron. Et les autres dans la région Provence Alpes-Côte d'Azur ?
Ce mardi 1er février, Christian Estrosi, le maire de Nice, a annoncé sur Twitter qu'il choisissait de parrainer Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2022. Il avait déjà annoncé ce soutien en octobre dernier.
Qu'en est-il de ses collègues sur le territoire de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur ? Le Conseil constitutionnel a mis en ligne la liste des parrainages. Celle-ci n'est pas encore complète puisque ceux qui peuvent le faire (voir la liste plus bas) ont jusqu'au 4 mars pour le faire.
Benoit Payan, le maire de Marseille, qui n'a pas encore son nom dans la liste, a d'ores et déjà déclaré qu'il allait apporter son soutien à Christiane Taubira, désignée par la Primaire populaire.
Dans la capitale des Bouches-du-Rhône, ce processus a déclenché une polémique à l'intérieur du Rassemblement national (RN). Sophie Grech, conseillère municipale du 8e arrondissement et conseillère régionale, a décidé de parrainer Eric Zemmour alors qu'elle fait partie du groupe RN.
Marine Le Pen, la candidate du RN l'a largement critiquée : "Elle le fait alors même qu'elle sait que nous n'avons pas tous les parrainages (…) C'est indigne. Mais on a une morale ou pas... Elle sera évidemment exclue du RN", a-t-elle déjà décidé.
A l'échelle nationale, Macron devant Hidalgo et Pécresse
Pour rappel, les candidats doivent récolter 500 signatures de grands électeurs. Sont concernés, les maires, les députés, les eurodéputés, les sénateurs, les conseillers départementaux, régionaux et territoriaux, les présidents d'intercommunalités, les conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger ou les présidents des conseils consulaires.
Cela représente plus de 40.000 personnes.
Pour l'instant, à l'image de Christian Estrosi, d'Hubert Falco, le maire de Toulon, ou encore Joseph Segura, le maire de Saint-Laurent-du-Var dans les Alpes-Maritimes ou a député Alexandra Valetta-Ardisson, le choix des maires s'est porté sur le président sortant, Emmanuel Macron.
Celui-ci n'a pourtant pas encore officiellement déclaré sa candidature pour un nouveau mandat. "J’ai d’abord l’obsession que la phase aiguë de l’épidémie et le pic de la crise géopolitique actuelle soient derrière nous. Je ne peux pas raisonnablement expliquer aux Français que je vais m’adonner à ce temps démocratique important, alors que je leur ai dit que je serais président jusqu’au bout et que nous avons une crise à la frontière ukrainienne qui menace notre sécurité collective", a-t-il affirmé à La Voix du Nord mercredi 2 février.
Le conseiller départemental des Hautes-Alpes, Daniel Galland affiche lui son soutient à Valérie Pécresse.
Derrière le président de la République, arrivent Anne Hidalgo, Valérie Pécresse et Fabien Roussel, tous liés à un grand parti (respectivement PS, LR et PCF) pourvoyeur d'un nombre important d'élus.
Jean-Luc Mélenchon et Eric Zemmour ne récoltent, au 1er février, que 14 parrainages.
Il y a quelques jours, la préfecture du Var avait notifié le maire de Sainte-Anastasie-sur-Issole, village du Var que son souhait d'une consultation citoyenne était illégale. Celle-ci devait avoir lieu le samedi 29 janvier.