Du lundi 28 novembre au jeudi 1er décembre, les avocats des parties civiles ont poursuivi leurs plaidoiries devant la cour d'assises spécialement composée.
Au procès de l'attentat de Nice, les avocats des parties civiles ont fini de plaider devant la cour d'assises ce jeudi 1er décembre. Lors de la plaidoirie collective, organisée avec une cinquantaine d'avocats, différents thèmes ont été abordés. Parmi eux, les primo-intervenants, les prélèvements d'organes ou encore les blessures de Niçois et Niçoises.
Des avocats plaident pour que les primo-intervenants soient aussi parties civiles
Ce lundi 28 novembre, trois avocats des parties civiles ont plaidé pour les primo-intervenants. Ces personnes des forces de l'ordre et des secours sont intervenues quelques instants après l'attentat et ont du mal à faire reconnaître leur statut de victime.
"Le bleu azur s'est transformé en rouge sang", une avocate rend un hommage fort aux victimes niçoises
Sabria Mosbah, avocate des parties civiles, a rendu hommage aux victimes niçoises, qui vivent une "double peine" en habitant dans la ville où elles ont été meurtries.
Des victimes "tuées deux fois" à cause des prélèvements d'organes, selon une avocate
Maître Virginie Le Roy a plaidé devant la cour dans le cadre de la plaidoirie collective sur le thème du prélèvement d'organes sur les victimes. Elle défend l'intérêt de plusieurs familles qui ont découvert tardivement que leurs proches avaient été autopsiés.
Rendre une enveloppe vide, totalement dépouillée de ses organes, ce n’est pas rendre un défunt. C'est le tuer deux fois. En prenant leur cœur, ils ont pris leurs émotions, leur amour. En prenant leur cerveau, ils ont pris leur mémoire, leur intelligence. En prenant leurs poumons, ils ont pris leur souffle. En prenant leur utérus, ils ont pris leur féminité, celle de l'épouse, la mère, la fille.
Virginie Le Roy, avocate de parties civiles
"L'attentat a brisé tous les liens", le mot de la fin de la plaidoirie collective
Plus d'une cinquantaine d'avocats de parties civiles se sont réunis pour faire entendre à la cour d'assises une plaidoirie collective. Ce mardi 29 novembre, Maître Olivia Chalus-Pénochet a clôturé cet exercice rare.