Cette semaine au procès de l'attentat de Nice, la cour d'assises spéciale s'est intéressée à six accusés liés à la vente d'armes.
Du lundi 14 au vendredi 18 novembre, l'audience du procès de l'attentat de Nice était concentrée sur les six accusés liés à la vente d'une arme à l'auteur de l'attentat. L'un d'entre eux, Ramzi Arefa, est mis en cause pour association de malfaiteurs terroriste et risque la prison à perpétuité. Les cinq autres accusés risquent entre cinq et dix ans d'emprisonnement.
"Mon objectif c'était l'argent, j'ai honte" : l'accusé qui a vendu une arme au terroriste, se dit repenti
Ce lundi 14 novembre, la cour d'assises spéciale en charge du procès de l'attentat de Nice s'intéresse au troisième accusé mis en cause pour association de malfaiteurs terroriste : Ramzi Arefa.
Ramzi Arefa admet avoir vendu un pistolet mais nie avoir été au courant du projet terroriste
Mardi 15 novembre, Ramzi Arefa, accusé notamment d'association de malfaiteurs terroriste au procès de l'attentat de Nice, a répondu aux questions de la cour d'assises spécialement composée. Sans surprise, il continue à reconnaître une partie des faits qui lui sont reprochés mais pas tous.
Sur le moment, je n'ai pas pensé aux conséquences. J’ai pensé à mon argent, c’est tout. C’est le gros regret de ma vie, mais c’est la réalité.
Ramzi Arefa
"Il y en a bien un des deux qui ment", le couple qui a fourni l'arme ne donne pas la même version des faits
Après avoir étudié les cas des trois accusés mis en cause pour association de malfaiteurs terroriste, la cour d'assises spéciale du procès de l'attentat de Nice s'intéresse aux autres accusés. Ceux-ci ne sont pas accusés de terrorisme.