La huitième semaine de procès visait à détailler la personnalité du terroriste du 14 juillet 2016, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel. Sa famille, ses proches et des enquêteurs se sont succédé à la barre pour tenter d'éclairer la cour sur l'homme qui a tué 86 personnes sur la Promenade des Anglais.
Du mardi 25 octobre au vendredi 28, s'est déroulée la huitième semaine du procès de l'attentat de Nice. Ces quatre journées étaient consacrés à la personnalité du terroriste et la préparation de l'attentat qui a causé la mort de 86 personnes, le 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais à Nice.
Mardi 25 octobre : décryptage de la personnalité du terroriste, un homme fasciné par l'extrême violence et le sexe
Un enquêteur de la sous-direction anti-terroriste (SDAT) a dressé le portrait du terroriste : un homme violent, fasciné par le sexe et les images de mort.
Pour en savoir plus sur la personnalité du terroriste, lire l'article ici.
Mercredi 26 octobre : La famille du terroriste témoigne à la barre
Sept membres de la famille du terroriste ont été entendues dans le cadre du procès de l'attentat de Nice. Ses parents parlent d'un jeune homme qui avait des accès de violence mais dont ils s'étaient éloignés depuis son arrivée en France.
Jeudi 27 octobre : La cour reproche à la police de ne pas avoir mis en garde à vue le terroriste, convoqué un mois avant l'attentat
Un fonctionnaire de la police nationale a raconté l'audition de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel qui a eu lieu au commissariat de l'Ariane le 20 juin 2016, moins d'un mois avant l'attentat qu'il a commis sur la Promenade des Anglais. Lors de son témoignage le fonctionnaire de police s'est fait rabrouer par le président de la cour d'assises.
Vendredi 28 octobre : Le terroriste, un homme "gentil" et "influençable" selon son amant et ses deux maîtresses
En fin de semaine, un homme, Roger, et deux femmes, E. et D., sont venus témoigner devant la cour d'assises spéciale en charge du procès de l'attentat de Nice. Ils ont tous les trois entretenu des relations amicales et amoureuses avec l'auteur de l'attaque du 14 juillet 2016. Avec eux, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel n'était pas violent, "bien au contraire".