Mohamed Ghraieb est le premier accusé dont le dossier est examiné par la cour au procès de l'attentat de Nice. Cette semaine, sa personnalité a été détaillée, grâce notamment à des témoignages de sa famille et de son épouse, et il a été interrogé par la cour sur les faits qui lui sont reprochés.
Au procès de l'attentat de Nice, la cour commence à s'intéresser de très près à chacun des accusés. Cette semaine, du 2 au 4 novembre, était consacrée à Mohamed Ghraieb, accusé d'association de malfaiteurs terroriste. Il risque jusqu'à 20 ans d'emprisonnement.
Mercredi 2 novembre. Les contradictions de Mohamed Ghraieb, accusé d'association de malfaiteurs terroriste
Pendant trois jours, du mercredi 2 au vendredi 4 novembre, le cas de Mohamed Ghraieb est scruté par la cour d'assises spéciale au procès de l'attentat de Nice. Cet homme de 46 ans, qui était ami avec celui qui a commis l'attentat du 14 juillet 2016, est accusé d'association de malfaiteurs terroriste.
Durant son interrogatoire de personnalité ce mercredi dans la matinée, l'homme est souvent flou sur des questions qui peuvent pourtant paraitre sans équivoque : son arrivée en France et sa rencontre avec sa future épouse, par exemple.
Jeudi 3 novembre. L'épouse défend son mari accusé d'association de malfaiteurs terroriste
L'épouse du mis en cause Mohamed Ghraieb est venue témoigner devant la cour d'assises spéciale du procès de l'attentat de Nice. Pendant plus de cinq heures, à travers des réponses parfois floues et en longueur, elle a certifié l'innocence de son mari.
Lire le récit de son témoignage.
Vendredi 4 novembre. Entre trous de mémoire et déni, l'accusé Mohamed Ghraieb clame son innocence
Vendredi 4 novembre, l'un des trois accusés d'association de malfaiteurs terroriste a été interrogé par la cour et les avocats. Tout au long de la journée, il a répété les mêmes réponses qui semblent ne pas avoir convaincu la cour.