Un policier a tiré sur un homme armé d'un couteau ce lundi après-midi dans la cité La Paternelle, à Marseille (14e).
Les faits se sont déroulés aux alentours de 16h, ce lundi 26 septembre. Un policier a tiré sur un homme porteur d'un couteau, à la cité de La Paternelle, dans le 14e arrondissement de Marseille.
L'homme était "a priori menaçant" à l'égard du fonctionnaire de police.
Blessé par balle, l'homme a été évacué conscient, selon une source policière. Son pronostic vital est engagé, rapporte une source proche du dossier à l'AFP.
Une évaluation de la situation est en cours. L'IGPN a été saisie, ainsi que la sûreté départementale en charge de l'enquête.
Vendredi 17 septembre, une opération anti-drogue dans le quartier de la Belle de Mai, dans le 3ème arrondissement de Marseille, avait fait trois blessés du côté des policiers. Six personnes ont été interpellées.
Deux jours plus tôt, un homme armé a été pris en chasse par la police sur l'A50. Un coup de feu avait été tiré, ne faisant aucune victime.
A Nice, le conducteur d’un véhicule volé a été tué par un policier suite à un refus d'obtempérer mercredi 7 septembre. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont relancé la polémique sur la légitime défense.
Les violences policières épinglées par la Ligue des droits de l'homme
"Nos organisations saisissent la justice contre les violences des forces de l’ordre, pour mettre fin à cette situation incompatible avec l’Etat de droit, qui nuit à la confiance essentielle entre la population et sa police", a publié la Ligue des droits de l'homme (LDH), ce lundi 26 septembre.
Dans un communiqué commun, la LDH, L'Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat), la LDH (Ligue des droits de l’Homme), le Syndicat des avocats de France (Saf) et le Syndicat de la magistrature (SM)) dénoncent un "processus de brutalisation du maintient de l'ordre" engagé depuis "plusieurs années".
Les différentes organisations saisissent la justice pour demander la mise en place d'un matricule "visible en toute circonstance, lisible à plusieurs mètres et plus facilement mémorisable".
Pour les signataires du communiqué, cette mesure aurait des effets "concrets bénéfiques pour toutes et tous" : "identification systématique et responsabilité en cas de comportement illégaux, amélioration de la confiance par l’identification, baisse de violation des droits et libertés par les forces de l’ordre rendues comptables, protection des droits et libertés des citoyennes et citoyens, et notamment de la liberté de manifester".