Un jeune homme de 21 ans a été interpellé par une patrouille de la BAC jeudi pour l'agression de plusieurs policiers survenue le mercredi 16 octobre. Le suspect se trouvait à proximité du lieu de l'altercation, cité de la Castellane, dans le nord de Marseille.
Dans la soirée du jeudi 24 octobre, un homme de 21 ans a été arrêté par la BAC pour l'agression de policiers de la BST à La Castellane, quartier situé dans le Nord de Marseille, a indiqué une source policière à France 3 Provence-Alpes, confirmant une information de BFM Marseille-Provence. Le mercredi 16 octobre, trois policiers avaient été roués de coups par une dizaine de jeunes, après avoir interpellé un "charbonneur", terme qui désigne un vendeur de drogues.
Ce jeudi soir, l'homme de 21 ans est repéré dans la cité de la Castellane. Il tente de prendre la fuite, avant d'être arrêté par les policiers de la Bac, vers 21h30, chemin du Passet.
Les policiers roués de coups une semaine plus tôt
L'agression s'est déroulée une semaine plus tôt, mercredi 16 octobre, à la cité de la Castellane, dans le 16ᵉ arrondissement de la ville. Un équipage de la BST (Brigade spécialisée de terrain) est violemment pris à partie physiquement par une dizaine de jeunes après l'interpellation d'un vendeur de drogue pris en flagrant délit.
Selon les syndicats, trois policiers sont jetés à terre et roués de coups comme le montre une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.
Mercredi am #Marseille, cité la Castellane, Policiers de la BST Nord . Les images parlent d’elles mêmes .
— Rudy Manna (@RudyManna2) October 19, 2024
Notre société a créé des sauvages , des barbares .
Les policiers luttent au quotidien contre cela, parfois sans les armes nécessaires.#peine minimum@alliancepolice pic.twitter.com/eVCcltQZyV
Selon Bruno Bartocetti, du syndicat Unité, "deux des trois policiers pris à partie ont été blessés à divers degrés physiquement, notamment à l'œil, pour l'un d'entre eux, mais c'est surtout psychologiquement que le mal est fait".
Le syndicaliste appelle à donner plus de moyens aux policiers, afin de rétablir la sécurité tout en assurant la protection des forces de l'ordre, encore plus quand ils interviennent dans des quartiers sensibles. "On le voit sur les images, si on avait les moyens d'être en nombre, et tous les jours dans des cités sensibles, on pourrait faire notre travail. Malheureusement, ce n'est pas possible d'être toujours en nombre comme lors des opérations place nette. Lorsque le quotidien reprend sa place et bien, c'est d'avoir trois blessés dans nos rangs lors d'une opération de police et de contrôle. Cela devient très compliqué pour nous, il va falloir nous donner des moyens supplémentaires".
Selon Bruno Bartocetti, plus de 15 000 policiers sont blessés par an pendant leur service.