Ils sont soupçonnés d'être "livreurs", "conditionneurs", "approvisionneurs" ou nourrice d'un important réseau de trafic de drogue, celui du réseau des Oliviers A, à Marseille. Vingt-cinq personnes sont jugées dès ce 11 mars devant le tribunal correctionnel de Marseille.
Entre 60 000 et 80 000 euros par jour de chiffre d’affaires. Vingt-cinq membres soupçonnés d'appartenir au réseau de trafic de drogue des Oliviers A, du nom d’une cité du 13e arrondissement de Marseille, sont jugés devant le tribunal correctionnel de Marseille, dès ce lundi 11 mars.
Le point de vente proposait de la cocaïne, de la résine et de l'herbe de cannabis ou de la MDMA. L'enquête a révélé que le réseau était géré par un chef, détenu à la maison d'arrêt de Grasse (Alpes-Maritimes). Devant le tribunal correctionnel de Marseille, c'est l'ensemble de la logistique du réseau qui est mise en cause, depuis les fournisseurs jusqu'aux "conditionneurs", en passant par les gérants et les guetteurs.
Des sacs remplis de billets
L'un des prévenus pouvait par exemple "rentrer chez lui avec un sac-poubelle tellement plein de billets qu'il peinait à le porter", rapportent les enquêteurs, relayés par Marsactu. Un autre abritait 39 000 euros lors des perquisitions. L'un des prévenus est transporteur, il gagnait 3500 euros par mois.
Les membres présumés du réseau des Oliviers A sont jugés pour trafic de drogue, association de malfaiteurs et détention d'armes jusqu'au 29 mars.
En novembre 2021, onze personnes ont été condamnées dans le cadre de ce trafic.