L'association « les enfants de Tchernobyl » accueille comme chaque année en juillet des enfants ukrainiens. Une "rencontre récréative" a été organisée ce samedi au parc zoologique et botanique de Mulhouse pour permettre à ces enfants et à leurs familles d’accueil de se rencontrer.
Depuis 23 ans, l’association « les enfants de Tchernobyl » a permis à plus de 4000 enfants de séjourner l'été en France. Actuellement, une centaine de jeunes Ukrainiens sont présents dans des familles. Ces enfants vont y passer trois semaines pour permettre à leur organisme d'éliminer la radioactivité qui se concentre en eux.
En 23 ans d'activité l'association "Les enfants de Tchernobyl" a permis à plus de 4000 enfants de séjourner l'été en France. Actuellement une centaine de jeunes Ukrainiens sont présents dans des familles, des enfants qui vont pendant 3 semaines permettre à leur organisme d'éliminer la radioactivité qui se concentre en eux
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©France 3 Alsace
L'association « les enfants de Tchernobyl » accueille en juillet des enfants ukrainiens. Une "rencontre récréative" est organisée ce samedi au parc zoologique et botanique de Mulhouse pour permettre à ces enfants et à leurs familles d’accueil de se rencontrer.
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Le 26 avril 1986, à 1H24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl explose. 30 ans plus tard, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et en raison d’une alimentation contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants.
L’irradiation permanente de leurs cellules, en particulier celles du cœur, de la thyroïde et du cerveau, provoque d’innombrables lésions qui sont à l’origine de pathologies très graves liées notamment à l’atteinte des défenses immunitaires et des organes vitaux. Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leurs organismes et donc de réduire les risques sanitaires, rappelle l'association.