Les bateaux de chaque ostréiculteur vont être numérotés de 1 à 358 en chiffres bien visibles. La surveillance de nuit en sera facilitée car les embarcations seront très rapidement identifiables. Chaque année plusieurs tonnes d'huîtres disparaissent. Les malfrats sont souvent des ostréiculteurs.
Ces cinq dernières années la quantité d'huîtres dérobées dans les parcs du Bassin d'Arcachon a considérablement diminué : 20 tonnes avaient disparu en 2009, 3 tonnes en 2014.
Les voleurs d'huîtres sont soit moins nombreux, soit ont-ils peut-être moins le temps d'opérer. Car la gendarmerie maritime, en liaison avec le comité régional de la conchyliculture, a multiplié les opérations de contrôle et de surveillance.
Une nouvelle immatriculation
Ils risquent d'être repérés, arrêtés et peut-être de perdre leur licence d'ostréiculteur. C'est en tous cas une mesure que réclame le comité professionnel.
La gendarmerie va commencer sa campagne de surveillance le 1er décembre, sur l'eau, mais aussi par voie terrestre et aérienne. Les journées à fort coefficient de marée sont les plus ciblées puisque l'océan se retire plus bas, plus longtemps et les vols en sont facilités.
Les gendarmes ne sont pas les seuls à ouvrir l'oeil avant les fêtes. Les ostréiculteurs effectuent leurs propres rondes, avec des gardes anonymes, assermentés, qui ont le pouvoir de dresser des procès-verbaux.
Regardez le reportage de Gilles Bernard et Karim Jbali :
Une immatriculation des bateaux simplifiée est mise en place pour un repérage rapide des malfaiteurs