Le tribunal d'instance de Bordeaux a tranché : le syndicat nationaliste basque LAB ne pourra pas se présenter aux élections dans les TPE de la région en novembre. C'est la CGT qui est à l'origine de cette action en justice, le syndicat dénonçant le caractère nationaliste de LAB.
"Je pense que c'est une attaque à la liberté syndicale", réagit Eñaut Aramendi, porte-parole du Syndicat LAB. "La CGT dénonce ce genre de comportement lorsque cela se passe dans les entreprises. On voit qu'elle n'a aucun scrupule à imiter le patronat pour évincer les plus petits et garder son pouvoir" poursuit le syndicaliste, qui annonce que son organisation se pourvoira en cassation.L'incompréhension des militants locaux de la CGT
Du côté de la CGT, les représentants en Pays basque étaient injoignables jeudi. Mais pour les militants, comme Peio Dufau, de la CGT Cheminots, l'attaque en justice n'était pas justifié. "La plupart des militants locaux et les représentants syndicaux s'étaient positionnés contre cette attaque en justice. On est un peu écoeurés de la stratégie de la CGT".
En septembre, des représentants nationaux de la CGT sont attendus à Bayonne pour s'expliquer.