70 à 80 personnes ont tenté de bloquer le dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche, y parvenant partiellement. Idem aux abords de la raffinerie de Lorient. Si certains ont fait leur plein ce week-end par précaution, provoquant une rupture de stock dans certaines stations, la pénurie est loin.
Avec le mouvement de blocage du dépôt pétrolier de Vern-sur-Seiche ce lundi, et reconductible au-delà, par les transporteurs routiers, certains pourraient craindre une pénurie telle qu'en mai 2016, lors des manifestations contre la loi travail.
#blocage cgt/fo devant le dépôt de #vern #Rennes depuis 5 h,. Ici tension avec les forces de l' ordre. Ttes les issues ne sont là bloquées pic.twitter.com/TEarcOijYU
— Gilles Le Morvan (@GillesLeMorvan_) September 25, 2017
Mais à l'époque, même s'il était difficile de trouver où faire le plein, le risque de pénurie avait été écarté par le gouvernement, qui pouvait compter sur ses réserves stratégiques, équivalentes à 61 jours de consommation.
"Le recours régulier aux stocks pétroliers collectifs en cas de crise sociale, par des mécanismes rodés et avec une ampleur notable ( jusqu'à plus de 3 millions de m3 , 15 jours de consommations , en 2016), a mis fin à toute crédibilité pour les blocages sociaux des dépôts pétroliers" peut-on d'ailleurs lire sur une page Wikipedia consacrée aux réserves stratégiques.