A Avize, dans la Marne, les vignes de Jean-Philippe Waris sont visibles de loin. Et pour cause, il laisse pousser ses pieds à plus de deux mètres de hauteur, une façon de préserver son vignoble de la sécheresse, mais pas seulement.
Un vignoble en biodynamie
"C'est comme un arbre" explique le jeune viticulteur, "plus il va pousser en hauteur, plus il va avoir besoin de résister au vent donc il va s'enraciner beaucoup plus en profondeur". Et en profondeur, ces racines vont trouver de l'eau et, ainsi, résister à la sécheresse de ces dernières semaines.Un méthode ancestrale
Jean-Phillippe Waris revient à une méthode ancestrale, comme la technique d'enroulement des vignes, qu'il revisite en 2015. Ces techniques peu connues aujourd'hui comportent de nombreux avantages en cet été caniculaire. Ces vignes plus hautes permettent aussi d'engendrer plus d'ombre : "On aura des grappes beaucoup plus protégées du soleil par le feuillage du rang précédent donc normalement on devrait garder des teneurs en acides supérieurs lors de la vendange"."Je ne cherche pas à me positionner comme quelqu'un de différent ou de farfelu, j'essaie vraiment de retranscrire le meilleur dans le vin."
Jean-Philippe Waris, viticulteur
De 20 ares de vignes 2013, elles sont aujourd'hui quatre fois plus nombreuses à pousser de cette façon Avize.
Voir notre reportage diffusé dans le JT 19/20 du mardi 11 août 2015
A Avize, dans la Marne, les vignes de Jean-Philippe Waris sont visibles de loin. Et pour cause, il laisse pousser ses pieds à plus de deux mètres de hauteur, une façon de préserver son vignoble de la sécheresse, mais pas seulement.