Les circuits courts de commercialisation des produits agricoles sont une activité non négligeable pour de nombreuses exploitations. La vente directe concerne toutes les filières, surtout celles des fruits et légumes, de l’horticulture et de la viticulture. Tour d'horizon en Corse.
En France, 4% des fruits et légumes achetés le sont en vente directe. Ce pourcentage atteint 7% si l’on prend en compte l’ensemble des formes des circuits courts. Plus généralement, 16,3 % des exploitations agricoles font de la vente directe, dont 47% qui transforment les produits.
En Balagne, une association rassemble producteurs et consommateurs, A lenza d'annacquà (une planche de jardin à arroser). "A lenza d'annacquà" propose la promotion de l'agro-écologie, une production fermière autant que possible biologique, privilégiant la vente directe aux consommateurs ou sur de petits marchés.
Le premier numéro de ce feuilleton, préparé et réalisé par Anne-Marie Leccia et Guillaume Leonetti, nous fait découvrir "A lenza d'annacquà", en nous rendant chez un petit maraîcher qui rejoint ensuite les autres producteurs sur l'un des marchés les plus vivants de Balagne, le marché de Lumiu.
Les circuits courts peuvent apporter une réponse à une exigence grandissante de produits de terroir, garants de qualités de fraîcheur et de qualité nutritionnelle des productions. Dans son approche, le circuit court peut permettre de valoriser la production locale.
Pour maintenir dans le territoire balanin son tissu de petits producteurs, "A lenza d'annacquà" doit aller chercher une nouvelle clientèle. L'association pense à développer un système de livraison à destination des restaurateurs. Mais quels sont les perspectives et les contraintes de ce projet vital pour les petits agriculteurs ? A découvrir dans ce second numéro.
Dernier volet de notre feuilleton sur les petits producteurs balanins. Nous partons dans ce dernier reportage à la découverte d'un système d'entraide utilisé par des agriculteurs notamment sur de petites exploitations. Il s'agit du WWOOFing.
Ce concept de voyage solidaire est né dans les années 70, près de Londres. Les wwoofers sont des apprentis fermiers qui ont choisi de passer leurs vacances à la campagne au service d'une ferme. En échange du gîte et du couvert, les wwoofers donnent un coup de main sur l'exploitation. C'est le cas chez Manette, une jeune maraîchère balanine... à découvrir dans ce dernier numéro !