Les chercheurs travaillaient sur la synthèse d'un matériau semi-conducteur, le Nitrure de Galium, utilisé par exemple dans les LED, les téléphones portables. Le microscoque, d'une valeur de deux millions d'euros a été détruit par les inondations.
Le laboratoire CRHEA ( Centre de recherche sur l’hétéro-épitaxie et ses applications ) du CNRS, situé rue Bernard Gregory, à Valbonne n'a pas échappé aux inondations de ce week-end sur la Côte d'Azur. Les chercheurs travaillent sur la synthèse d'un matériau semi-conducteur le Nitrure de Galium, utilisé par exemple dans les LED, les téléphones portables.
Sur une couche de sable indispensable
Un microscope, installé depuis 20 ans dans le labo, est HS. La dalle sur laquelle il était posé, reposait sur une couche de sable indispensable pour amortir les vibrations car le microscope permet de travailler sur des atomes à l'échelle d'1 milliardième de mètre. Le sable a été emporté par la boue.Le coût d'un nouveau microscope de ce type est estimé à près de 2 millions d'euros. Problème, le budget de ce laboratoire du CNRS n'est que d'un demi-million d’euros par an. Le matériel n'étant pas assuré. Le remplacement risque de prendre beaucoup de temps. Une des pistes les plus probables de financement: mécénat ! L'ingénieur chargé du programme de recherche est au chômage technique tout comme les 3/4 des étudiants.