En attendant cette date la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg va se pencher sur les dossiers de deux repreneurs sérieux pour la filiale construction de l'entreprise de Drulingen.
L'audience de ce lundi après-midi n'a pas encore permis de connaître le groupe qui reprendra la fililale construction de Sotralentz. Deux candidats sérieux sortent du lot mais les offres doivent être encore affinées.
La première offre émane du Français Experton de Grenoble, l'autre repreneur potentiel est un l'allemand Sulzle. Ce dernier a aujourd'hui les faveurs du CE de Sotralentz même s'il propose de se séparer de quatorze salariés. En fin d'après-midi, les salariés rassemblés à la sortie du tribunal ont hué les représentants d'Experton qui propose pourtant de reprendre l'entreprise en conservant l'ensemble de l'effectif (170 personnes). Problème : les Français d'Experton veulent conserver l'un des trois actionnaires actuels de Sotralentz qui reprendrait la partie commerciale. C'est ce qui fâche les salriés qui considèrent que l'actionnaire en question est responsable de la crise que connaît en ce moment leur entreprise.
La réaction de Pierre Dulmet, l'avocat du CE Sotralentz à la sortie de l'audience de lundi :
La chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg avait alors nommé deux administrateurs judiciaires, chargés, avec la direction du groupe, de redresser la trésorerie et d'étudier les offres de reprises. Le 28 septembre, alors que les syndicats craignait une liquidation pure et simple, la justice s'était prononcée pour un redressement judiciaire laissant la place à un repreneur potentiel. Il doit donc être désigné dans les jours qui viennent. "Nous n'avons aucun doute que nous arriverons à remettre l'entreprise sur les rails. Nos carnets de commandes sont pleins et nos relations avec les fournisseurs vont forcément s'améliorer. Ce redressement, c'est une garantie pour tous nos fournisseurs", avait alors déclaré Caroline Roeser représentante FO du Comité d'entreprise.