Les salariés de l'hôpital de Thuir ont manifesté, ce jeudi, dans l'enceinte de l'établissement pour dénoncer les non remplacements qui générent l'épuisement des personnels et le sentiment de ne plus faire correctement leur travail.
50 fantômes plantés dans le sol, c'est le symbole pour les salariés, des 50 emplois dont aurait besoin l'hôpital psychiatrique de Thuir pour fonctionner correctement.
Les personnels ont aussi voulu manifester leur colère et leur épuisement. Ils dénoncent, les rappels d'agents sur des congés, des jours de repos annulés pour palier les absences. Tous ont le sentiment de ne plus avoir les moyens de s'occuper correctement des patients.
Au total, 50 arrêts maladie depuis noël, dont certains liés aux conditions de travail, reconnait le DRH de l'établissement qui regrette les faibles moyens qui lui sont donnés.
Les salariés ne baissent pas les bras. ils comptent interpeller, lundi, l'ARS pour demander des moyens supplémentaires pour l'hôpital de Thuir, dans une région qui reçoit les plus faibles dotations de France pour la psychiatrie. Seulement 107 euros par habitant en Languedoc-Roussillon, contre 133 euros pour la moyenne nationale et 175 euros en Limousin.
Reportage F3 LR : A.Chéron et C.Llambrich
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