Le PS refuse "catégoriquement' la tête de liste au PRG pour les régionales

Alors que le PRG annonce vouloir mener une liste autonome s'il n'y a pas d'accord avec le PS, les socialistes, par la voix du député de Haute-Garonne Christophe Borgel, annoncent avoir la main tendue, mais refusent catégoriquement que les radicaux obtiennent la tête d'une liste d'union. 

Le torchon brûle entre le Parti Socialiste et son allié gouvernemental du Parti Radical de Gauche, présidé par Jean-Michel Baylet. Alors que les discussions ont eu lieu entre les deux partis durant le mois de mai, aucun accord n'a encore été trouvé pour les élections régionales de décembre prochain, le PRG menaçant désormais de faire cavalier seul en montant une liste avec d'autres partenaires.

Un "non catégorique"

Le PS a désigné depuis longtemps sa tête de liste : il s'agit de la secrétaire d'Etat Carole Delga, qui va quitter le gouvernement dans quelques jours pour mener campagne. Les discussions avec les partenaires du PS continuent, mais pas question de changer de candidate. 
"C'est un non catégorique, confirme à France 3 Midi-Pyrénées Christophe Borgel, député PS de la Haute-Garonne et monsieur élections au PS. Le PRG n'aura pas la tête de liste. Ils l'ont déjà eu pour les Européennes dans la grande circonscription PS. Rappelons que 11 des 13 départements de la future grande région sont détenus par le PS". 

Pinel Vs Delga

Jean-Michel Baylet revendiquait la tête de liste d'union pour la ministre du Logement, la Tarn-et-Garonnaise Sylvia Pinel. Mais cette option n'est pas à l'ordre du jour pour le PS qui ne retirera pas sa candidate Carole Delga.
Conséquence, si le PRG va au bout de sa démarche, les deux femmes, collègues au gouvernement, pourraient donc se retrouver concurrentes durant la campagne.

Pour Borgel, Baylet risque de "faire perdre la gauche"​

Pour Christophe Borgel, la démarche du PRG "tire la gauche vers le bas". Il dit "ne pas comprendre" Jean-Michel Baylet et du PRG de vouloir monter une liste à côté de celle du PS : ce serait "une folie". Pour lui, il y a un vrai "risque à faire perdre la gauche" en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. 
Le PS affirme avoir toujours "la main tendue" vers ses partenaires notamment radicaux et écologistes et appelle à la responsabilité de chacun face à "un risque de dispersion des voix de gauche". 

Mais, interrogé par France 3 ce lundi, Jean-Michel Baylet maintient le cap : 

 

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