"Le Capucin", le fast-food lancé par Michel Bras à Toulouse, ferme faute de clients

Le concept n'a pas fonctionné. Pour raisons économiques, Le Capucin, dont la famille Bras n'était plus actionnaire depuis septembre 2015, baisse définitivement le rideau jeudi 11 février. 

Le Capucin de l'Aveyronnais Michel Bras n'aura pas trouvé sa clientèle à Toulouse. Le fast-food aveyronnais, lancé en janvier 2014 dans le quartier Victor Hugo, va fermer ses portes "pour des raisons économiques" a indiqué à France 3 le porte-parole du chef triplement étoilé. 

L'établissement ferme jeudi 11 février. Après lacuriosité des consommateurs toulousains au début, le rythme de croisière n'a jamais été trouvé. Michel Bras et son fils Sébastien avaient d'ailleurs cédé leurs parts dans l'affaire dès septembre dernier à l'un de leurs associés, gérant du restaurant. 

Le "gros succès de la première année s'est étiolé" et les lourds investissements du départ n'ont pas pu être rentabilisés. Et, selon le porte-parole de Michel Bras, l'emplacement, près du Marché Victor-Hugo, n'a pas tenu toutes ses promesses. 

Bâti autour du concept d'un cône en pâte cuite rempli de produits locaux cuisinés à la minute, le restaurant "fast-cook" de Toulouse était un "numéro zéro", une sorte de test grandeur nature "qui n'aura pas été concluant". Michel Bras avait évoqué au lancement en janvier 2014, la possibilité de franchiser et de multiplier les restaurants de ce type. C'est finalement un échec.

Un des rares échecs dans la carrière de celui qui a été désigné récemment par ses pairs comme le meilleur chef du monde.