Cette semaine est dédiée aux alternatives aux pesticides. Cette campagne est destinée à rappeler que l'usage des pesticides devra avoir disparu en France d'ici 2022, même chez les particuliers. Greenpeace s'est invité chez un agriculteur de Roquevaire pour ensemencer des plantes "nectarifères".
Comme chaque année depuis 10 ans, la semaine mondiale pour les alternatives aux pesticides est célébrée dans les premiers jours de printemps.
Le printemps est la période ou les épandages de produits chimiques est la plus importante dans les champs.
Cette semaine internationale est destinée à informer le public sur les risques liés aux pesticides, et à promouvoir une alternative possible.
Greenpeace participe chaque année à cette thématique.
Symboliquement, des militants de Greenpeace Marseille sont allés samedi, ensemencer des plantes mellifères chez un maraîcher biologique Jéröme Laplane, installé à Roquevaire.
Les plantes melifères méritent plutôt le terme de "nectarifères". Elles produisent du nectar, substance liquide très sucrée récoltée par les insectes butineurs et les oiseaux nectarivores, au pieds des plants de tomates.
David Escalier, de Greenpeace Marseille, rappelle l'importance du maintien de la biodiversité face à l'agriculture industrielle, grande utilisatrice de pesticides.
"Les OGM restent également une menace, pour la biodiversité, les équilibres économiques et sociaux et la santé. Le moratoire national a été plusieurs fois malmené.
Les lobbies de l’agro-business bataillent dur en Europe pour obtenir les autorisations nécessaires à la culture en plein champ des OGM
Il devient urgent d’adopter des pratiques agricoles durables pour contrer les changements climatiques et nourrir le monde", rajoute le militant.
Même les jardiniers amateurs devront abandonner d'ici 2022 l'usage des pesticides. Des campagnes initiées par le ministère du Développement durable sont organisées pour les informer et les sensiibiliser au problème des pesticides.