Témoignage. Octobre rose : "J'ai complétement oublié la maladie", des femmes atteintes de cancer du sein sautent en parachute

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Emmanuelle est atteinte d'un cancer du sein. Dans le cadre d'Octobre rose, elle a pu sauter en parachute, une expérience inoubliable qu'elle nous raconte. ©France Télévisions
Publié le Écrit par Joane Mériot et Virginie Cooke

Dans le cadre d'octobre rose, le comité départemental de parachutisme de l'Isère et l'association "Maladie en chute libre" ont proposé à trois femmes atteintes d'un cancer du sein de vivre pour la première fois la folle aventure du saut en parachute. Nous avons suivi Emmanuelle qui a vécu une expérience qu'elle n'est pas prête d'oublier.

Sauter pour oublier. Oublier, l’espace d’un instant, la maladie. Emmanuelle est atteinte d’un cancer du sein et pour la toute première fois de sa vie, elle va sauter en parachute. Un défi pour cette Lyonnaise, qui souhaite dépasser ses peurs : "Ça me donne de la force, ça me permet de lâcher prise sur plein de choses, ça m’aide à m’avancer, d’arriver à dépasser des choses qui me font peur", confie Emmanuelle quelques minutes avant le grand saut.

Les gens touchés par la maladie ont besoin de faire quelque chose de fort.

Svenja Tarade, monitrice tandem

Ce jour-là, à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, en Isère, deux autres femmes vont s’initier à la chute libre, elles aussi atteintes d’un cancer du sein. Une initiation possible grâce à l’association "Maladie en chute libre", en partenariat avec le comité départemental de parachutisme de l'Isère : "Les gens touchés par la maladie ont besoin de faire quelque chose de fort, et le parachutisme, c'est quelque chose de fort, de puissant à la fois violent, mais dans la douceur, c’est à la fois intense et c’est franchement beaucoup d’émotions", explique Dominique Merg, la présidente du comité de parachutisme. 

Pour ce baptême de l’air, Emmanuelle est accompagnée par, Svenja Tarade, sa monitrice tandem, qui tient à la rassurer avant le grand saut : "Je les préviens de ce qui va faire peur, de ce que moi, je sais qui fait peur. En les prévenant, ça leur permet de savoir à quoi s’attendre, il faut se laisser aller, lâcher prise."

Après un rappel des consignes de sécurité, le binôme s’élance dans les airs à près de 200 km/H. Un moment hors du temps qui permet à Emmanuelle de vivre intensément pendant quelques minutes : "Je suis un peu nauséeuse, c’est impressionnant. Pour tout vous dire, j’ai eu très peur. J’ai sauté en dernier, donc on voit les autres sauter. C’est une sensation étrange de se jeter dans le vide, et puis la vitesse ça va très vite. Et après, une fois que le parachute s’ouvre, c’est tout doux et là, on plane. J’ai complétement oublié la maladie et c’est ça qui est top. Quand on est là-haut, on ne pense à rien d’autre."

C’est la deuxième année que ce club de parachute de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs propose à des femmes atteintes d’un cancer du sein de sauter. Au mois de novembre, le club va proposer à des hommes touchés par la maladie de sauter dans le vide. 

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