La jeune Iséroise Mila a filmé des scènes de harcèlement de rue sur les berges du Rhône à Lyon le 19 février. Un agresseur présumé de la jeune Iséroise a déjà été entendu en garde à vue.
Quelques jours après l'agression dont s'est dite victime la jeune Iséroise Mila sur les bords du Rhône à Lyon, le parquet de Lyon a annoncé mardi 22 février l'ouverture d'une information judiciaire pour agression sexuelle, vol en réunion et outrages sexistes. Sur des vidéos enregistrées par la jeune fille lors d'une promenade sur les quais du Rhône, plusieurs hommes étaient vus en train de l'insulter et un individu a essayé de lui arracher son téléphone.
Les investigations vont se poursuivre notamment dans le but d’identifier et d’interpeller un deuxième mis en cause, note le parquet de Lyon. Un agresseur présumé de Mila a déjà été entendu en garde à vue. Sur une vidéo, on le voyait mimer des gestes obscènes en direction de la jeune fille. Le procureur a requis un placement en détention provisoire de cet individu.
Mila avait été la cible d'un "raz-de-marée de haine" après avoir répondu en janvier 2020 à des injures sur les réseaux sociaux sur son orientation sexuelle par le biais d'une vidéo véhémente sur l'islam.
Elle avait porté plainte contre de nombreux auteurs de commentaires. Onze de ces cyberharceleurs avaient été condamnées par le tribunal correctionnel de Paris, en juin dernier.