C'est la 8ème étape du Tour. Une succession de petits cols entre Belfort et Porrentruy en Suisse. 157 kilomètres de moyenne montagne façon " Grand Huit ". Du col de la Douleur à la côte de la Croix, ça va swinguer.
Le passage de la Douleur. Le col de la Croix. Des noms évoquateurs pour une courte étape certainement propice aux échapées de "costauds". D'ailleurs, cette étape du 8 juillet est située après la redoutable épreuve de la Planche des Belles Filles et juste à la veille d'un Contre la Montre à Besançon primordial pour les prétendants au podium.Il y a fort à parier que les ténors se reposeront dans le peloton, laissant les "puncheurs" et autres adeptes de coups d'éclat tenter leur chance. Avec une dernière montée redoutable située à 16 kilomètres de l'arrivée, on risque d'assister à une belle bagarre.
Sur le site du Tour, Jean-François Pescheux, ancien directeur d'équipe cycliste et membre de l'organisation explique pourquoi cette étape lui plaît :
« Pour moi, ce pourrait bien être l’étape clé ! 157,5 km seulement, mais tracés de manière à favoriser les attaques, et même les revanches… Car si un des favoris a cédé trois minutes, la veille, dans la montée finale, il pourra trouver ici de quoi se relancer. Six cols se succèdent à la file, dont le col de la Croix, situé à 16 km de l’arrivée : 3,7 kmde montée à 9,2 % de moyenne, ce qui peut faire un joli tremplin ! Bref, un parcours qui rappelle celui des Rousses, il y a deux ans, où Sylvain Chavanel avait signé un sacré numéro. »