Le groupe Faurecia, équipementier automobile, a présenté ce matin ses résultats semestriels à Paris. Ils sont en baisse. Faurecia compte 8 sites en Franche-Comté.
L'équipementier automobile français Faurecia, filiale de PSA Peugeot Citroën, a souffert au premier semestre de la baisse de la production automobile en Europe qui a pesé sur ses résultats. Son bénéfice net a baissé de 35% à 120 millions d'euros et la marge opérationnelle de 11% à 302,5 millions, comparé à l'an dernier. Le groupe ne détaille pas ses résultats pour le deuxième trimestre.
« La variation de la marge opérationnelle est la conséquence des évolutions contrastées par grands marchés géographiques », avec un recul de la production auto et des ventes de Faurecia en Europe. La situation a aussi été contrastée en Amérique du Sud et bonne en Amérique du Nord et en Asie.
Son chiffre d'affaires a progressé de 7,5% à 8,76 milliards. Il a réduit sa dépendance à l'Europe où il réalise 41% de ses ventes, contre près de la moitié en 2011. Et sur ce continent, il vend près de la moitié de ses produits aux constructeurs allemands, dont la santé est florissante, contrairement à celle de leurs voisins français ou italien. Son flux de trésorerie est négatif de 119 millions d'euros à cause d'investissements et son endettement net s'est creusé à fin juin à 1,5 milliard.
« Au second semestre, l'évolution de la production automobile restera contrastée entre l'Europe, où la construction automobile devrait rester en baisse par rapport à l'année 2011, et les autres régions du monde où la croissance devrait se poursuivre », avertit Faurecia. Sa marge opérationnelle « devrait continuer à être impactée par la baisse de la production automobile en Europe ».
Par conséquent, il a revu en hausse sa prévision de chiffre d'affaires annuel (entre 17 et 17,4 milliards, contre 16,3 et 16,7 milliards auparavant) mais en baisse celle de marge opérationnelle, attendue à présent entre 560 et 610 millions (contre 610 et 670 millions avant). Le flux de trésorerie devrait être à l'équilibre au second semestre.
SOURCE AFP