Climat : en 2055 et 2085, la Franche-Comté sera assommée par la chaleur !

Le phénomène de réchauffement climatique tend à s’amplifier. Dans 40 et 70 ans, toute la France sera concernée par des hausses de température. Les météorologues le disent. Et particulièrement en Franche-Comté. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La question du réchauffement climatique a été posée depuis plusieurs années. Le service Drias (acronyme de Donner accès aux scénarios climatiques Régionalisés français pour l’Impact et l’Adaptation de nos Sociétés et environnement) permet de consulter les températures (et autres phénomènes météorologiques) sur le long terme.
 
L’Est de la France particulièrement affecté
 
L’Hexagone connaîtra inéluctablement une augmentation des températures sur l’ensemble de son territoire. 

Mais c’est bien la moitié Est qui sera la plus touchée. En 2055, dans la majorité du territoire franc-comtois, la température augmentera de 2°C, par rapport à 1970. Une hausse encore plus sensible dans le nord de la Haute-Saône et dans la région belfortaine où les thermomètres afficheront 2,5°C de plus. Trente années après, en 2085, les habitants devront compter avec 2,5°C à 3°C supplémentaires par rapport aux années 1970 (cf. cartes ci-dessous). 

Selon DRIAS, les effets de ces augmentations seront extrêmement graves pour la Franche-Comté. L’écosystème de notre région, particulièrement rurale, en pâtira : 30% des espèces courront un risque d’extinction. Les activités agricoles, les ressources en eaux et l’industrie  ne seront pas épargnées. Concernant la santé de l’homme, les effets s’annoncent tout aussi alarmants : aggravation des effets de la malnutrition et des maladies diarrhéiques, cardiorespiratoires et infectieuses.
 
S’adapter : une urgente nécessité
 
« Mieux vaut prévenir que guérir », c’est dans cette logique que le service Drias, les futurs du climat, s’inscrit.
 Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, créé à l’initiative du G7 d’alors) a défini les objectifs de l’adaptation : « atténuer les effets néfastes ou […] exploiter des opportunités bénéfiques. » Forts d’une connaissance précise des phénomènes météorologiques du lointain futur, les scientifiques de Météo-France proposent, en effet, des moyens pour s’adapter à ces transformations.
Par exemple, pour remédier aux problèmes agricoles, il faudra opérer une modification des dates de plantation et des variétés cultivées, voire déplacer des cultures.
 
Un futur incertain
 
Divers scénarios, fondés sur différents modèles, ont été envisagés. Tous concluent à un réchauffement du territoire. Malgré tout, il suffit d’un grain de sable dans l’engrenage pour fragiliser ces prévisions. Celles-ci prennent en compte non seulement des données liées à la nature, mais aussi à l’homme... ô combien imprévisible ! 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information