Les salariés de PSA reprennent le travail aujourd'hui. Une reprise sur fond des mauvaises estivales pour le groupe automobile.
Reprendre après la pause des vacances, c'est toujours difficile. Ca l'est encore plus quand on est salarié chez PSA. Car l'avenir du groupe est fait de menaces et d'incertitudes.
PSA, l'inquiétant feuilleton de l'été
- 12 juillet : PSA Peugeot Citroën annonce la suppressions de 8 000 postes en France. C'est l'équivalent de la population d'une ville comme Champagnole. Les sites plus durement touchés sont Aulnay-sous-bois. Aulnay fermera en 2015. Le site de Rennes va perdre beaucoup d'emplois. En Franche-Comté, le coup est rude. 579 postes seront supprimés à Sochaux, 15 à Hérimoncourt et 27 à Vesoul.
- les rumeurs : La presse allemande évoque un transfert à l'étude de la production de la DS5 (Sochaux) et de la 508 (Rennes) à l'usine Opel de Rüsselsheim (Allemagne), à partir de 2015.
- 21 août : Un nouveau coup dur peut être pour le groupe PSA. Selon des analystes financiers, Il pourrait sortir du CAC 40. En plein marasme financier, le titre PSA Peugeot Citroën a récemment atteint son plus bas niveau historique à la bourse. General Motors envisage par ailleurs de déprécier la valeur de sa part dans PSA, dont il détient 7% de l'actionnariat.
- 11 septembre : Nouvelle échéance pour les salariés du groupe. Avec la présentation des conclusions du rapport commandé par Bercy et les premières informations officielles sur l'alliance avec GM attendues pour octobre.