Une classe supprimée l'an dernier. Une autre cette année. Alors que l'école Paul Bert vient d'être agrandie et rénovée. Quand l'absurde se dispute à la gabegie.
Elle est belle l'école Paul Bert. Avec ses locaux agrandis. Neufs. La ville de Besançon avait mis les moyens. Première mauvaise surprise : Les travaux à peine achevés, l'an dernier, une classe est supprimée. Deuxième mauvaise surprise en juin dernier : Une deuxième classe doit disparaître.
Alors, les parents sont en colère. Il y a les locaux neufs. Et inutiles. Il y a surtout leurs enfants entassés comme des sardines : Jusqu'à 37 élèves pour la petite section de maternelle. Situation absurde. Ils manifestent donc devant l'inspection d'académie. Pour exiger le retour de la raison.
De son côté, la municipalité de Besançon s'est adressée par courrier à cette même Inspection d'académie. Le maire et son adjointe à l'éducation insistent sur l'importance de l'école primaire, tout particulièrement à proximité des quartiers sensibles.