Plus de 400 personnes participent aujourd'hui à cette journée d'étude organisée à l'IRTS de Besançon.
L'autisme est une maladie encore mal connue et pourtant elle concerne beaucoup de personnes. Selon des études, un nourisson sur 165 naissances présente une forme d'autisme. En Franche-Comté, il y aurait 500 personnes autistes et 6 à 7000 personnes présenteraient une forme d'autisme que l'on appelle des troubles envahissants du développement. C'est pourquoi l'autisme a été déclaré grande cause nationale 2012. Et c'est dans le cadre du plan autisme 2008-2010 que cette journée d'étude est organisée à Besançon.
Un des huit objectifs de 2 eme plan autisme est d' "expérimenter de nouveaux modèles de prises en charge, en garantissant le respect des droits fondamentaux de la personne". Pour cela il est nécessaire de "décrire et analyser la diversité de l’ offre de dispositifs et de modalités d’accueil et d’accompagnement".
Trois régions pilotes ont été désignées : Ile de France, Nord Pas de Calais et Franche-Comté. Aujourd'hui à l'IRTS (Institut Régional du Travail Social de Franche-Comté), le Centre de Ressources Autismes de Franche-Comté organise justement cette journée pour faire le point sur les prises en charge dans les établissements, sur la scolarisation et le degré de satisfaction des familles.
Déjà, un première conclusion semble évidente : il est nécessaire de former les professionnels pour mieux comprendre comment fonctionnent les personnes atteintes d'autisme. "Il s'agit d'améliorer l'ajustement réciproque entre soignants et autistes" précise le docteur Géraldine Ropers, responsable du Centre de Ressources Autisme.
Porchainement dans la région, 1200 salariés devraient être formés car le projet de l'UNIFAF vient d'être validé par le Fonds social européen. Un million d'euros va être ainsi débloqué.
Autre point important abordé aujourd'hui, l'école avec le rôle crucial des Assistants de vie scolaire. Quant aux familles d'enfant autiste, elles vont insister sur l'importance d'une prise en charge tout au long de la vie. Il faudrait créér des passerelles entre les établissements pour que les patients soient le moins pertubés quand ils doivent changer de lieu de vie en raison de leur âge. Car l'autisme, c'est une "singularité de toute une vie" rappelle Géraldine Ropers.